Le SMS, l’outil de communication le plus écoresponsable
Romain Didelot
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Introduction
Envie d’interactions sans pollution ? Il n’y a pas qu’avec le contenu d’un message que l’on peut montrer son engagement écologique, le choix du canal aussi peut faire la différence ! Découvrez pourquoi le SMS est le média eco friendly par excellence et à quel point ce dernier tire son épingle du jeu face aux mails, aux réseaux sociaux ou encore au prospectus papier.
Empreinte marketing : un enjeu pour tous
La question de notre impact sur la planète devient de plus en plus importante. Et s’il est facile de se représenter la pollution engendrée par nos déplacements ou bien nos déchets, il est tout de suite moins évident de quantifier le CO2 émis par nos habitudes digitales. Pourtant le numérique était à l’origine de 3,6% des émissions mondiales de CO2 en 2023 et pourrait atteindre 6,7% d’ici 2040 selon l’ADEME(1) et l’Arcep(2). À titre de comparaison, cela représente le double des diffusions générées par l’aviation. Au regard de ces chiffres, chacune de nos actions peut être questionnée, et la consommation énergétique du marketing digital ne fait pas exception.
Du coup, au moment de prévoir une campagne marketing, des questions se posent : « Est-ce que ma campagne est polluante ? »
« Quels sont les coûts énergétiques des SMS, mails, WhatsApp que j’envoie ? »
« Quel média privilégier pour réduire notre bilan carbone ? »
De nombreuses personnes se sont penchées sur ces questions, et les réponses sont unanimes : parmi tous les médias existants, c’est le SMS qui produit le moins de CO2 !
Pourquoi les échanges numériques émettent du CO2 ?
La pollution numérique vient principalement de l’usage du flux de données du réseau internet. Les échanges d’informations stockées sur des serveurs, dans des data centers, qui sont ensuite consultées par les smartphones, PC ou tablettes. À chaque étape de ce processus, il y a consommation d’énergie, un rejet de CO2 et un bilan qui s’alourdit.
Avec le SMS, il y a moins d’intermédiaires et moins de données. On utilise les fréquences et le réseau de la téléphonie classique, si bien que la route est plus directe entre l’expéditeur et le destinataire. L’usage se réduit donc presque à la puissance nécessaire pour alimenter les appareils. Autre avantage environnemental, la réception du message court sur un téléphone mobile plutôt que sur ordinateur, qui joue sur la ressource demandée pour alimenter l’appareil et sur le coût énergétique de l’opération.
SMS, mail, messagerie instantanée, appel, visio, flyers… le comparatif des émissions de CO2 par média
Nous devons la plupart de ces calculs d’empreinte carbone des notifications mobiles à Mike Berners-Lee, chercheur à l’université de Lancaster et auteur de l’ouvrage “How bad are bananas? The carbon footprint of everything” (c’est aussi le frère d’un des inventeurs du Web : Tim Berners-Lee).
Selon les informations qu’il a récoltées, le mail est le support le plus polluant.
Les rejets de gaz d’un courriel varient en fonction de son contenu : de 0,3 g de CO2 pour un spam à 4 g pour un mail classique et jusqu’à 50 g de CO2 lorsqu’il contient une photo ou une pièce jointe volumineuse. De plus, ces chiffres ont été calculés par Berners-Lee il y a dix ans. Charlotte Freitag, une des expertes de la société fondée par Berners-Lee (Small World Consulting), estime que l’impact de l’envoi de mails a surement augmenté depuis, car leur contenu a bien évolué. Leur nombre a lui aussi explosé : chaque jour, 347,3 milliards de notifications électroniques sont envoyées dans le monde et… 80 % d’entre elles ne sont jamais ouvertes.
On estime qu’un tweet a une empreinte de 0,2 g de CO2 (Twitter n’a jamais confirmé ni infirmé ce chiffre), tandis que l’envoi d’une notification via une application de messagerie telle que WhatsApp ou Facebook Messenger est estimé comme étant à peine moins polluant que l’envoi d’un e-mail. Là encore, cela dépend du contenu qui est envoyé : GIF, emojis et images ont une empreinte plus importante que le texte brut.
L’envoi d’un texto est de très loin l’alternative la plus écologique, car chaque envoi ne génère que 0,014 g de CO2. D’autres, comme Frédéric Bordage de GreenIt.fr, estiment même que le texto émet 0,00215 g de CO2 (calcul basé sur les informations fournies par Vodafone). Même en étendant le calcul du bilan carbone du message texte au Scope 3 (qui désignent le périmètre le plus large au sein duquel sont étudiées les diffusions de gaz à effet de serre. Rejets de la société qui fournit le service d’envoi, de la vie professionnelle de ses employés, fabrication des téléphones…) le SMS reste le canal marketing avec l’empreinte la plus faible (0,19g d’émission de CO2 ).
Les diffusions de gaz liées à un appel téléphonique d’une minute sur un téléphone portable sont un peu plus élevées que celles de l’envoi d’un SMS, mais celles des appels en visio sur internet sont quant à elles astronomiques. Une étude de 2012 de l’University of New South Wales (Sydney) a estimé qu’une réunion de 5h tenue par vidéoconférence entre des participants de différents pays produisait entre 4 kg et 215 kg de CO2.
Et qu’en est-il des imprimés publicitaires ?
Mike Berners-Lee estime qu’une publicité envoyée par voie postale est à l’origine de soixante fois plus de rejet de CO2 qu’un mail, soit 240g par destinataire. Cependant, si ce calcul a surement un sens à l’unité, bon nombre de paramètres ne sont pas pris en compte, comme le fait que le papier puisse être recyclé (ce qui est le cas du papier utilisé dans le publipostage dans plus de 60% des cas).
D’autre part, les arbres épargnés grâce au recyclage de papier compensent une partie des rejets en absorbant le gaz carbonique.
Quelques autres chiffres
2 recherches sur Google rejettent 14 grammes de CO2 dans l’atmosphère, soit autant que pour faire chauffer une tasse de thé (calcul du physicien Alex Wissner-Gross (Harvard) qui ne prend pas en compte la dégradation environnementale et l’énergie dépensée par les serveurs).
65 mails émettent autant qu’un kilomètre en voiture.
Les rejets de CO2 liés aux spams sur une année équivalent à ceux de 3 millions de voitures brulant 7,5 milliards de litres d’essence (rapport McAfee “L’empreinte carbone des spams”).
17 millions de tonnes de CO2 sont rejetées chaque année pour l’envoi et le filtrage des spams (80% des mails qui circulent).
Comment calcule-t-on son impact carbone ?
On ne peut améliorer que ce que l’on mesure. Ainsi, smsmode© a fait le choix de se faire accompagner par un expert du secteur pour mesurer son impact carbone.
Tout d’abord, il faut définir ses scopes, c’est-à-dire délimiter le périmètre des activités visées.
- Le Scope 1 englobe les rejets directs de gaz à effet de serre émis par l'entreprise : la combustion d’énergies fossiles pour le chauffage dans les locaux, les émissions des véhicules de fonction, etc.
- Dans le Scope 2, nous retrouvons les diffusions indirectes liées à l'énergie : ce sont celles créées lors du processus de production des produits. Cela représente l’empreinte carbone énergétique.
- Le Scope 3 quant à lui rassemble toutes les diffusions indirectes de l'entreprise. En général, on retrouve la majorité des rejets produits par l'entreprise dans ce scope : achat de marchandise, de services, etc.
Ces scopes sont ensuite décomposés en 22 sous-catégories.
D’où proviennent les informations analysées ?
Les données nécessaires à ce calcul proviennent, entre autres, du Fichier des Écritures comptables, d’un Questionnaire à destination des employés afin d’en savoir un peu plus sur leurs modes de déplacement vers le lieu de travail, leurs habitudes alimentaires sur place, etc.
Ensuite, un benchmark catégoriel est effectué, il permet de comparer chaque poste de rejet de l’entreprise aux entreprises de son secteur. L’objectif étant de classer votre entreprise par rapport aux entreprises déjà classées.
Nous avons découvert avec joie que notre activité affichait l’intensité carbone la plus faible du secteur sur les différents postes : locaux, restauration, hébergement, numérique et achats de services…
Faire du SMS un atout “éco-responsable” pour votre entreprise
L’impact de ses actions de communication peut être le sujet d’une prise de conscience. Heureusement, il est possible d’opter pour des solutions écoresponsables qui seront bénéfiques pour votre entreprise sur de nombreux plans. Vous voulez initier des échanges plus verts, voici les 7 bonnes raisons de privilégier le message court !
Un canal fortement recommandé par l’ADEME.
En effet l’agence pour l’environnement préconise le SMS pour pallier à la logique du “tout-papier” et diffuser ses offres promotionnelles de manière plus eco friendly.
Une action vertueuse “quick win”.
Commencez par le commencement et par des actions concrètes rapides à lancer. Le SMS marketing étant aussi simple, voire même plus simple à mettre en place que la plupart des autres canaux d’échange : c’est à la portée de tou.te.s et c’est une bonne raison de sauter le pas.
Un (premier) pas eco friendly aux effets considérables.
En optant pour des envois de SMS, votre engagement pour la planète devient réel. Tous les 100 000 SMS envoyés, vous pouvez réduire de près de 5 tonnes votre diffusion de carbone. Pour faire simple, passer d’une campagne email à une campagne SMS, c’est économiser l’équivalent de 26 000 km en voiture !
Pas de compromis sur l’efficacité et la performance.
Le SMS, c’est un taux d’ouverture de 95% dans les 3 minutes qui suivent sa réception, un moyen très personnel de toucher vos clients et un outil parfait pour relayer les informations que vous souhaitez partager à vos clients.
Une amélioration de son image de marque grâce à sa démarche écoresponsable
Face à des clients et prospects de plus en plus exigeants en matière d’engagements pour le développement durable, lancez votre stratégie numérique anti-pollution ! La valorisation des démarches environnementales que vous avez adoptées vous permet d’être davantage en phase les enjeux planétaires actuels et de vous différencier vis-à-vis de vos concurrents.
Un média responsable qui ne coûte pas forcément plus cher.
Certes une campagne email est moins chère à l’envoi. Mais si l’on compare le coût par notification effectivement ouverte et par personne atteinte, l’écart se réduit considérablement. En effet, avec une ouverture de seulement 20% des messages envoyés (contre 95% pour le texto), le coût d’un emailing s’en retrouve presque quintuplé ! De plus, le ROI du SMS est imbattable.
La communication au centre de la démarche RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale)
L’éco-conception et le choix des supports d’information en fonction de la limitation des impacts sur l’environnement font partie des 3 piliers de la démarche RSE pour les métiers du marketing définis par l’ADEME.
Décarbonez vos envois avec smsmode©
Grâce à smsmode© et son partenaire ecotree, faites passer le bilan carbone de votre marketing dans le vert !
Pour chaque abonnement souscrit, smsmode© plante entre 1 et 50 arbres en Forêt de Berné ! (Un arbre absorbe entre 10 et 40 kg de CO2 par an)
De quoi compenser bien plus que votre consommation en messagerie mobile 😉.
Conclusion
Chez smsmode©, nous sommes convaincus que les échanges de demain passeront par le choix d’outils respectueux de l’environnement. C’est une tendance de fond, un enjeu incontournable pour les entreprises dans les années à venir. Avec ses 160 caractères, la messagerie mobile reste la plus sûre façon de faire baisser l’empreinte numérique de votre entreprise, de montrer votre engagement écologique et… de faire rimer interaction numérique avec écologie !
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